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"My lunches with Orson"
A propos de
- Quel cinéaste a qualifié Chaplin d'arrogant et James Stewart de mauvais acteur ? Le même gougnafier qui s'en est pris au physique « repoussant » de Bette Davis ou de Woody Allen, qui considère Fenêtre sur cour comme « l'un des pires films de Hitchcock », et qui s'est permis de rabrouer Richard Burton et Elizabeth Taylor quand le couple a voulu le saluer dans un restaurant. Personne ne prêterait attention à ces manières rustaudes si elles n'émanaient du plus mythique et respecté des cinéastes américains : Orson Welles. Entre deux digressions sur la nécessité d'ajouter ou de retirer les câpres dans une salade au poulet, Orson Welles analyse avec recul ses films et leur postérité. Délestées des convenances qui plombent généralement les mémoires officiels, ces conversations sans tabou finissent par dessiner, en creux, le portrait d'un grand homme lucide et désabusé sur une industrie qui l'a progressivement rejeté
Carte de visite
- Auteur : Henry Jaglom.
- Editeur Mac : Millan Uk.
- Date de parution : 16/07/2013.
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