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Une vie dédiée au surf et au rock
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Remarqué par la presse en 2013 avec leur premier EP Running Away, les quatre surfeurs du groupe The Dedicated Nothing enfoncent le clou avec Dawn to Dusk, un premier opus, dont les mélodies sentent bon le sable tiède de Biarritz.
Un jour d'inspiration, Miki Dora, - icône rebelle du surf Californien des 50's -, avait catalogué ses confrères surfeurs en quatre catégories, dont celle des 'Dedicated Nothing'.
Cette opposition entre 'dedicated' et 'nothing'; ou comment se dévouer entièrement à une cause, sans rien en attendre en retour, hormis le plaisir que l'on prend. Miki Dora était un surfeur mythique qui dédia sa vie entière à la quête de la vague parfaite avec style, talent et élégance.
De talent et d'élégance, The Dedicated Nothing n'en manquent certainement pas continuant leur parcours inspiré par Miki Dora, et plaçant une nouvelle fois Biarritz sur la carte du rock indé hexagonal.
Au fil des compositions, le groupe marque ses pas dans ceux du Californien exilé en France, un amoureux des plages de la région et des 'sessions' au crépuscule. Leur passion commune pour le surf et l'énergie du rock fait le reste. Entre chance, rencontres et persévérance, les voici propulsés sur scène en Septembre 2012 aux arènes de Bayonne où l'on découvre un groupe qui, déjà, rayonne. Les premières parties prestigieuses s'enchaînent : Two Door Cinema Club, La Femme, The Shoes, BB Brunes, Citizens, Breton,...
Un premier EP sort en février 2013 : Running Away, du titre de ce morceau qu'ils composèrent d'un seul trait lors de leur toute première rencontre, guitares claquantes et chant vif-argent. La fièvre monte sur la côte.
Miki Dora l'esthète aimait prendre son temps, savourer... The Dedicated Nothing a décidé de s'en inspirer. Toutes influences et expériences digérées, les voici accueillis par la marque de surf Quiksilver et le label Drop In, dans son studio à quelques centaines de mètres de Guéthary et des spots de surf que Dora fréquentait.
Le groupe y produit ses chansons alors que l'insouciance des débuts cède sa place à la dimension qu'ils veulent donner à leur travail : une continuité logique de l'abnégation et de la persévérance dont ils font preuve dans leur home studio et en résidence à l'Atabal, la salle de concert de Biarritz.
L'enregistrement de ce premier album va s'effectuer dans la sérénité. Oui, The Dedicated Nothing font du surf et aiment toujours autant se retrouver au petit matin sur le sable tiède d'un 'beach break'. Non, la surf music, tout du moins celle qui a gommé les vibrations des guitares pour des choeurs ouatés, n'est pas leur tasse de thé, le groupe réagit au rythme des sons urbains, denses et bruts, qui accompagnent le surf en tant que subculture. La mer, ils y puisent un esthétisme, une sérénité, un accord parfait. Cependant, leur âme est également ailleurs, à l'ombre des grandes villes et de leur ambiance électrisante et rugueuse. Il suffit pour cela d'écouter la redoutable vivacité de « When We Were Kings », « You Want To Know » « Hopes » ou « Leaving You », guitares mordantes mais raisonnées, les ambiances clair-obscures de « Dawn To Dusk » (qui donnera son titre à l'album) et de « Mind Love », sinon le gimmick entêtant de « Love Me girls », ode et clin d'oeil à une célébrité espérée.
Miki Dora aurait certainement aimé rencontrer ces quatre lascars : sans aucun doute, le Prince de Malibu les aurait adoptés et, au coeur du tube sur sa planche préférée, aurait chanté : « I'm Running Away »
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