C'est nouveau

Cyril Pelletier nous informe de sa toute nouvelle création... En effet, la marque Ange est née en 2013... L'Ange, c'est le nouveau cigare de Cyril Pelletier qu'il dédie à ses petits enfants.... Le premier module s'appelle bien sûr Gabriel. Cyril Pelletier l'a créé avec son ami Sandro à Saint Domingue, chez Damien. Ce cigare nous offre de belles notes animales, de cuir, d'épices... deux autres modules vont être créés durant l'année 2014.

Portrait de Cyril Pelletier

Cyril Pelletier : J'ai fait H.E.R : les Hautes Etudes de la Rue. J'ai été menuisier, puis j'ai fait mon service militaire dans les paras, puis responsable de manutention chez Le Leopold et enfin j'ai eu une société de transport, pendant 10 ans où je transportais du matériel de musique. Et un jour, j'ai décidé de « faire un tabac », place de Catalogne, à Paris. J'ai ouvert le magasin en Avril 1992 et mon fils est venu dans l'aventure en 2001. Ma vie d'homme sera réalisée quand un de mes petits enfants prendra la relève.

Cyril Pelletier : A 14 ans, j'ai pris un cigare de mon grand-père que j'ai fumé en forêt. Il m'a rendu malade... Mon grand-père m'a par la suite initié à la dégustation du cigare. Ce sont ses cigares que j'ai cherché à retrouver, toutes les saveurs disparues hélas aujourd'hui. Le cigare d'hier n'a pas du tout le même goût que le cigare d'aujourd'hui, il n'a plus rien à voir. Par exemple, les cigares cubains sont plus jeunes, serrés, avec moins de fermentation, on pense à la rentabilité. Cette idée de faire mon propre cigare est venue avec mon ami de toujours Sandro Strolli. On a donc dû mélanger, rouler et déguster pour retrouver les saveurs d'avant.

Cyril Pelletier : C'est une longue histoire. Un client, président de club de cigare, voulait toucher les cigares dans la boutique... Je lui dis que personne ne touchait les cigares, il m'a ainsi surnommé le « Pitbull », nom qui a fait le tour de Paris rapidement... J'ai repris le nom. Et le chien sur la boite est un dessin réalisé par David Kessel de mon chien Pico, qui m'a sauvé la vie en 2006, lors d'un braquage. Les cigares se ressemblent beaucoup, afin de différencier mes cigares, j'ai choisi de mettre une bague en laine, de couleur rouge pour le Carlito et bleue pour le Muchacha. Il y a toute une symbolique, on peut s'en faire un bracelet et faire un souhait, avec sa femme...

Cyril Pelletier : On a choisi le Nicaragua, car proche en oligo- éléments terriens de Cuba. Le terroir est primordial. Au Nicaragua, on est sur le silex, on retrouve un goût de pierre à fusil. De plus, il y a beaucoup d'expatriés cubains au Nicaragua, ils connaissent bien le cigare. C'est un travail d'équipe. Je travaille avec Abdel Fernandez, le rouleur de Nicarao. Le "professeur" des alliances est Didier Houvenaghel. Et Sandro Srolli s'occupe des importations. Nos cigares sont donc 100% Nicaragua, cape, sous cape et tripe, de vrais puros. Le Carlito est plus animal (cuir) que le Muchacha plus léger, plus sous-bois...

Cyril Pelletier : Suite à la naissance de mon petit-fils Gabriel, je vais créer en 2013, la marque « Angel ». Je vais faire 4 puros du très léger, à l'extra strong et nous avons choisi Saint-Domingue qui fait des cigares de qualité, pour les produire. Nous partons avec mon ami Sandro Strolli début 2013 à Saint-Domingue pour élaborer les cigares. Je travaille aussi en ce moment à la création d'une maison d'hôte sur la route de Nevers du côté de la Loire, à 1h30 de Paris, qui sera dédiée au cigare, avec un fumoir... La seule maison d'hôte dédiée au cigare en France ! Art Tabac a beaucoup de références exclusives, Don Pépin, Aston... J'aimerais atteindre les 500 références de tout pays pour 2013...

Cyril Pelletier : Les cigares ont tendance à aller vers de petits modules, vers le robusto en quelque sorte, on fume de plus en plus le cigare rapidement, on perd forcément en saveur... Les notes florales prennent aussi une plus grande place dans nos ventes... Ils sont plus doux.

Cyril Pelletier : C'est évident, ce sont deux mondes très proches, la notion de terroir est très importante, il y a un savoir-faire, il y a plus de 300 manipulations pour faire un cigare, ça se respecte... On n'écrase pas un cigare, on le laisse s'éteindre. Fumer le cigare nécessite une initiation, par exemple, quand on ne connait pas un cigare, on fume à froid le cigare avant de l'allumer, on prend ainsi plein d'informations sur le cigare, moi je garde la pastille sous la langue qui m'indique elle aussi plein de choses...

Cyril Pelletier : Oui, il y a quelques civettes qui travaillent comme moi avec passion, comme Pip'Cig à Strasbourg, la Bouffarde à Aix en Provence, Pietri et Cie à Marseille, Le Temps de Lire à Toulouse, le Wilson à Blagnac.