Caleluna

La vodka, dix façons de la préparer

Livre-La-Vodka-Epure

C'est le moment de porter un toast. On boit cul sec et on recommence si besoin. Et surtout on ne jette pas son verre par-dessus son épaule car c'est onéreux et ridicule. Et puis on passe en cuisine. Rappelons-le ; il faut boire cul sec, mais il faut savoir boire sur le temps. Pendant que les champignons se mettent à chanter, que les poissons dorent et que la soupe réchauffe...

A propos de

Un vieux proverbe russe dit à peu près cela : « Le thé, ce n'st pas de la vodka, on ne peut pas en boire à volonté. » Un second affirme : « Il y a deux raisons pour boire de la vodka, quand on mange, et quand on ne mange pas. » Et j'ai presque envie d'ajouter que l'on eut boire de la vodka à table, même s'il n'y a pas de table. Et deux gastronomes russe en exil, pour qui j'ai la plus vive sympathie, ont ajouté : « Le procédé culinaire qui consiste à associer de l'alcool à un plat ou à un autre a été porté par la cuisine russe. » Aussi associons, avec la modération qui s'impose – et que l'on nous impose -, cuisinons et goûtons sans gêne. Gastronomie oblige !
La vodka, qui signifie « petite eau », est une eau-de-vie, le plus souvent un alcool de grain que l'on peut parfumer de fruits, d'herbes ou d'épices. Les Russes et les Polonais se disputent sa création, pourtant on trouve trace de Vodka dans l'Égypte ancienne. Au XVIe siècle, Ivan le Terrible fit construire la première taverne qui servit de la vodka. Dans le même temps, il vit développer les distilleries sous le contrôle de l'État. La vodka venait d'entrer dans l'histoire économique et culturelle de la Russie.

Carte de visite

Année de parution : 2007
Editeur : Les Editions de l'Epure