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Une rencontre avec Adam Cohen

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« Il y a dans Paris un orgueil. Regarde les façades, elles sont magnifiques. Il y a dans cette ville une ambition, une élégance que l'on retrouve dans la femme. Une femme parisienne est une victoire. »

 A propos de

« Il est beau, intelligent et riche », paraît-il... Voilà tout est dit les filles. J'ai bien envie pourtant d'aller un peu plus loin, vous me suivez ? Mais au fait, je ne vous l'ai pas encore présenté, nous avons rendez-vous aujourd'hui avec le chanteur Adam Cohen, le fils du grand Léonard !

 

Franck Taisset : Ca fait quel effet, d'être tombé dedans tout petit, (comme Obélix) ?

Adam Cohen : C'est une chance, un privilège ! Et aujourd'hui une évidence pour moi. Une fierté bien évidemment, je suis en quête de l'excellence.

F.T : Pas facile, tout de même. Tu vises la perfection ?

A.C : J'essaie de m'en approcher par le travail et des choix. J'ai une passion dans la vie, la boxe. J'aime beaucoup le style du boxeur qui a besoin de presque se faire tuer, pour rebondir et vaincre. Je suis un peu pareil dans ma façon de travailler. J'ai jeté mon précédent album, afin d'écrire "We go home".

F.T : Tu pratiques la boxe ?

A.C : Mohamed Ali disait : « Je suis trop beau pour ça. » Dans mon travail, j'ai besoin d'une énorme pression pour que le diamant se forme. Après, les choses sont assez faciles. Au bout de quelques semaines, l'album est devenu une évidence.

F.T : La pression tu la gères comment ?

A.C : C'est une histoire depuis mon enfance. Une responsabilité, je fais partie d'une église et j'y ai ma place. J'ai des référents comme mon père bien sur ou Bob Marley, que j'aime beaucoup.

F.T : C'est quoi une bonne chanson pour toi ?

A.C : Je n'ai pas la recette, je ne suis pas boulanger. Il n'y a d'ailleurs pas de recette. Une bonne chanson est alchimique, un véhicule pour les sentiments. C'est ce que j'ai essayé dans "We go home".

F.T : Tu as d'autres passions que la musique ?

A.C : J'aime la bonne bouffe aussi. Paris est un endroit unique au monde pour moi. Ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre. La cuisine relève de l'alchimie, comme la musique. Les gens qui n'aiment pas les bonnes choses sont suspicieux pour moi. Je suis toujours à la recherche d'un parfait expresso ou houmous...

F.T : Oui, je suis complètement d'accord ! Qu'est ce que tu aimes d'autre dans Paris ?

A.C : Les rue de Paris, les femmes sont les plus belles au monde.

F.T : Je partage à nouveau. Mais, c'est mieux qu'en Californie ou tu habites ?

A.C : Il y a dans Paris un orgueil. Regarde les façades, elles sont magnifiques. Il y a dans cette ville une ambition, une élégance que l'on retrouve dans la femme. Une femme parisienne est une victoire. Cette ville représente à mon avis le meilleur de la culture occidentale. C'est fort!

F.T : Depuis toujours, tu voyages beaucoup, tu te sens de quel continent?

A.C : Je me sens Québécois, c'est l'endroit le plus intéressant du continent nord américain. Ils ont comme Paris, une fierté. Ils ont su protéger leur langue et leur culture du géant américain. Ils ont résisté et compris qui ils sont.

F.T : Tu n'es pas las de tant bouger ?

A.C : Le voyage est une grande passion, j'aime beaucoup la Grèce l'été. L'élégance cette fois d'être pied nu, le sexe, la musique, les clopes, la peau mate, le sel sur la bouche. Le grand bleu de Luc Besson...

F.T : Et à 80 ans (comme ton papa), tu te vois comment?

A.C : j'avance pour l'instant, je pense ne pas avoir beaucoup de choix, je crois beaucoup à la méritocratie. La vie est une quête. A 80 ans, je me vois accompli avec plein de victoires.

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Propos recueillis par Franck Taisset pour www.caleluna.fr

 

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