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Giverny, le jardin de Claude Monet, symbole d’une transmission adaptée

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A propos de

La transmission se pose en vrai dilemme pour les responsables de jardins historiques qui doivent se livrer à une interprétation du passé avec les outils du présent pour respecter au mieux le jardin d'origine.

Un travail d'analyse auquel se livre quotidiennement le paysagiste James Priest, chef jardinier de la Fondation Claude Monet à Giverny et membre du jury de Chantilly « Botanique & Horticole » et qui donne de la transmission une idée d'adaptation davantage que de soumission. Où l'œuvre du peintre guide le choix des plantes, où il est question d'effets recherchés fidèles aux tableaux. Certaines variétés du temps de Monet ayant disparu, leur remplacement par de plus récentes s'est imposé.

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À propos de ses interventions, James Priest confie que le travail consiste à sélectionner parmi toutes les plantes du jardin, celles qui sont les plus utiles ; il ne s'agit pas de planter un maximum de variétés, mais de réaliser les compositions les plus proches de la peinture de Monet. Certaines plantes produisent les mêmes effets, autant sélectionner celles qui sont le plus parlantes en terme de pigments, de coloris pour rester dans l'esprit des tableaux. Et parmi celles-ci, les plantes qui tiennent le plus longtemps dans la saison. Du temps de Monet, beaucoup de floraisons ne dépassaient pas deux semaines. On a réduit le nombre de variétés chétives ou à floraison courte, sans restreindre la richesse du jardin puisqu'on a augmenté la place pour les variétés intéressantes afin que le jardin soit à la fois beau plus longtemps et fidèle à Monet.

Carte de visite

Du 15 au 17 mai, à Chantilly

www.domaine-de-courson.fr/

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