A propos de
Une gazelle multicolore et docile qui gambade dans les rues de Perth, en Australie. Voilà comment décrirait ce qu'il entend un auditeur de Tame Impala s'il était anglophone et rendu imaginatif par une substance psychotrope. Le groupe de Kevin Parker est pourtant un mauvais argument pour franchir les portes de la perception : Sa musique elle-même agit tel un agent perturbateur de conscience, capable de raviver, même dans les cervelles ayant grandi sans World Trade Center, le souvenir des années psyché. Beatles installés dans le surmoi et musiques électroniques dans le casque, le démiurge Parker confère à Tame Impala une puissance intemporelle. Les Australiens aiment Paris, ils y avaient enregistré leur second album. Gageons qu'ils l'aimeront encore plus à la fin du mois d'août.
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