A propos de
Même équipe, musique différente. Sur les vestiges de The Dodoz, Las Aves a bâti une pop captivante, résolument visuelle...
Imaginez un western futuriste, sorte de « Mad Max 3.0 » : la scène se déroule à Shanghai. La Perle de l'Orient s'est éteinte, laissant place à des débris post-apocalyptiques. C'est dans la mégalopole désertée que les Toulousains de Las Aves trouvent leur place. Dans leur combinaison blanche, ils expérimentent une pop synthétique qui, loin des décors lunaires dans laquelle elle semble évoluer, se refuse à la monotonie. Produite par Dan Lévy de The Do, leur pop arpente les pistes poussiéreuses de Bowie ou les sentiers fumants de M.I.A pour atteindre des horizons nouveaux. Les claviers se mêlent à la saturation de la basse, les boîtes à rythmes aux vibrations d'un véritable timbre de caisse-claire. En concert, cette mixture est portée à ébullition, le groupe n'ayant rien perdu de l'énergie de The Dodoz, et l'air se charge d'électricité quand ils se mettent à danser sur les décombres rock de leur projet passé.
