Caleluna

Giustino au Festival de Beaune

Musqiue-Giustino

Dramma per musica en 3 actes, créé durant le Carnaval de 1724 au Teatro Capranica de Rome.
Livret de Pariati d'après Nicolò Beregan

A propos de

Avec ses scènes spectaculaires (une tempête en mer, des batailles et un couronnement somptueux), Giustino, chef d'oeuvre de la maturité, est un des opéras les plus accomplis de Vivaldi. L'intrigue met en scène des personnages et des événements historiques réels dans une fiction toute empreinte de l'Empire byzantin avec Anastasio. L'écriture de Vivaldi tire pleinement parti des diverses situations, mettant en valeur ses dons de dramaturge. C'est particulièrement vrai de l'acte 2 et du début de l'acte 3, où le soupçon et la jalousie sont extraordinairement traduits dans une série d'arias impétueux qui font montre d'une rare ingéniosité harmonique et d'une inspiration constante, offrant aux protagonistes des airs époustouflants : ainsi les fameux "Vedrò con mio diletto" (à l'acte 1) et "Sento in seno" (à l'acte 2) avec sa pluie de pizzicati, chantés par Anastasio, "Ho nel petto" avec psaltérion solo chanté par Giustino à l'acte 2 ou encore "Or che cinto ho il crin d'alloro" chanté par Amanzio, "Sventurata navicella" et "Senti l'aura" interprétés par Leocasta, sans oublier l'invraisemblable "Per noi soave e bella", truffé de notes répétées chanté par Arianna.

Vidéo

Vendredi 27 juillet – 21h00Cour des hospices