"les murs ont des oreilles", paraît-il... Mais ils sont aussi à Paris, une jolie pin-up brune, qui nous parle...
- Grâce à la plasticienne et poète Miss.Tic, la rue est un peu moins grise. Elle devient poétique et politique. L'art incisif et drôle s'invite dans la rue. Il nous fait sourire et bien souvent donne à penser... Les œuvres ont quitté les musées, l'art devient populaire et pour le bien de tous...
- Une révolution, n'est-ce pas! N'en déplaise à toi vieux renard! Hier n'est pas mieux qu'aujourd'hui, non! Un monde s'invente, se crée tous les jours. Cet art sort du cœur, du corps, de la vie, de la liberté et de la singularité d'une personne... Loin, très loin de la pensée unique, du bien pensant, du bien art, du bien-être de tes façades. Rappelle-toi vieux renard comme tu décriais cet art, rappelle-toi comme tu stigmatisais cette forme artistique...
La contre culture des années 80, est devenue un phénomène socio-culturel majeur aujourd'hui et tout cela donne à penser.
- Sur ce qu'est l'art véritablement.
- Sur la place d'une œuvre d'art, dans un musée, dans une collection particulière ou dans la rue.
- Sur ce que certains osent penser et nommer sous-culture.
- Sur la relativité de nos valeurs culturelles et sur leur snobisme.
- Sur notre paysage urbain.
L’œuvre poétique de Miss.Tic entre au Panthéon de l'art parce qu'elle nous questionne, n'est-ce pas justement l'un des fondements d'une œuvre d'art que de nous interroger... Durant le mois d'octobre 2013, Miss.Tic s'est exposée dans la très belle galerie de Montmartre, la galerie W Eric Landau.
- Miss.Tic a choisi des couvertures de magazines, féminins et masculins - Numéro, Elle, GQ, Madame Figaro, Cosmopolitan, Gazia... - pour en faire des tableaux. Les femmes et les hommes de l'artiste sont entourés des thèmes contemporains - mode, beauté, sexe, amour, déco... - revisités avec ce ton, tantôt doux-amer, tantôt léger, qui la rend si irrévérente : « Plus de Chanel, moins de Coco », « Jouir plus pour vivre plus », « Amour gloire et botox »... « Les Uns et les Unes » seront exposés dans l'immense salle du premier étage de l'immeuble W.