Caleluna

"Petit éloge de l'anarchisme"

Livre-Petit-Eloge-de-l-Anarchisme

A propos de

  • Loin d'être un manifeste dogmatique, ce "Petit éloge de l'anarchisme" célèbre la faculté d'exercer son jugement moral et sa créativité en toute liberté.
  • À partir d'exemples tirés de la vie quotidienne et de l'histoire, James C. Scott analyse les notions d'autonomie, de dignité, de justice et de résistance. S'en dégage un plaidoyer pour l'insubordination sous toutes ses formes et dans toutes les circonstances – au travail, dans la rue, à l'université et dans les maisons de retraite.
  • Manuel d'exercices de l'esprit pour voir et agir dans le monde comme un anarchiste, ce livre s'adresse avant tout à ceux qui ne se considèrent pas comme tel. À sa lecture, ils apprendront sans doute qu'ils partagent plusieurs des valeurs défendues par ces « dangereux extrémistes de gauche ». Les libertaires, quant à eux, y redécouvriront l'origine de certaines de leurs convictions.
  • James C. Scott est professeur de science politique et d'anthropologie à l'université de Yale. Il est aussi membre de l'Académie américaine des arts et des sciences et apiculteur dilettante. Deux autres de ses ouvrages ont été traduits en français: "La domination et les arts de la résistance" (Amsterdam, 2009) et "Zomia" ou l'art de ne pas être gouverné (Seuil, 2013).

Carte de visite

  • Auteur : James C.Scott.
  • Editeur : Luxe éditeur.
  • Date de parution : 14 novembre 2013.

Mais encore

"Zomia ou l'art de ne pas être gouverné"

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A propos de

  • Depuis deux mille ans, les communautés montagneuses d'une vaste région d'Asie du Sud-Est refusent obstinément leur intégration à l'État. Zomia : c'est le nom de cette zone d'insoumission qui n'apparaît sur aucune carte, où les fugitifs – environ 100 millions de personnes –, se sont réfugiés pour échapper au contrôle des gouvernements des plaines.
  • Traités comme des « barbares » par les États qui cherchaient à les soumettre, ces peuples nomades ont mis en place des stratégies de résistance parfois surprenantes pour échapper à l'État, synonyme de travail forcé, d'impôt, de conscription. Privilégiant des modèles politiques d'auto-organisation comme alternative au Léviathan étatique, certains sont allés jusqu'à choisir d'abandonner l'écriture pour éviter la consignation, synonyme d'appropriation de leur mémoire et de leur identité.
  • Poursuivant les intuitions et travaux de Pierre Clastres et Michel Foucault, l'auteur nous propose une étonnante contre-histoire de la modernité. Car Zomia met au défi les délimitations géographiques traditionnelles et les évidences politiques et pose des questions essentielles : que signifie la « civilisation » ? Que peut-on apprendre des peuples qui ont voulu y échapper ? Quelle est la nature des relations entre États, territoire, populations, frontières ?
  • Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la disparition de la rebelle Zomia paraît inéluctable. Mais son histoire nous rappelle que la « civilisation » peut être synonyme d'oppression, et que le sens de l'histoire n'est pas aussi univoque qu'on le croit.
  • James C. Scott est professeur de sciences politiques et d'anthropologie à l'université de Yale. Spécialiste de l'Asie du Sud-Est, il est notamment l'auteur de "La Domination et les arts de la résistance" (Amsterdam, 2009).

Carte de visite

  • Auteur : James Scott.
  • Editeur : Seuil.
  • Date de parution : 14/02/2013
  • Collection : Sciences Humaines.

"Confiteor"

 Livre-Confiteor

A propos de

  • Barcelone années cinquante, le jeune Adrià grandit dans un vaste appartement ombreux, entre un père qui veut faire de lui un humaniste polyglotte et une mère qui le destine à une carrière de violoniste virtuose. Brillant, solitaire et docile, le garçon essaie de satisfaire au mieux les ambitions démesurées dont il est dépositaire, jusqu'au jour où il entrevoit la provenance douteuse de la fortune familiale, issue d'un magasin d'antiquités extorquées sans vergogne. Un demi-siècle plus tard, juste avant que sa mémoire ne l'abandonne, Adrià tente de mettre en forme l'histoire familiale dont un violon d'exception, une médaille et un linge de table souillé constituent les tragiques emblèmes. De fait, la révélation progressive ressaisit la funeste histoire européenne et plonge ses racines aux sources du mal. De l'inquisition à la dictature espagnole et à l'Allemagne nazie, d'Anvers à la Cité du Vatican, vies et destins se répondent pour converger vers Auschwitz-Birkenau, épicentre de l'abjection totale. Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane. Sara, la femme tant aimée, est la destinataire de cet immense récit relayé par Bernat, l'ami envié et envieux dont la présence éclaire jusqu'à l'instant où s'anéantit toute conscience. Alors le lecteur peut embrasser l'itinéraire d'un enfant sans amour, puis l'affliction d'un adulte sans dieu, aux prises avec le Mal souverain qui, à travers les siècles, dépose en chacun la possibilité de l'inhumain – à quoi répond ici la soif de beauté, de connaissance et de pardon, seuls viatiques, peut-être, pour récuser si peu que ce soit l'enfer sur la terre.

 Carte de visite

  • Auteur : Jaume Cabré.
  • Traduction : Edmond Raillard.
  • Editeur : Actes sud.
  • Date de parution : 31/08/2013