A propos de
- Traduit de l'anglais par Jean-Pierre Aoustin.
- Ceux qui veulent nier le passage du temps disent : quarante ans, ce n'est rien, à cinquante ans on est dans la fleur de l'âge, la soixantaine est la nouvelle quarantaine et ainsi de suite. Je sais pour ma part qu'il y a un temps objectif, mais aussi un temps subjectif... le vrai, qui se mesure dans notre relation à la mémoire. Alors, quand cette chose étrange est arrivée, quand les nouveaux souvenirs me sont soudain revenus, ça a été comme si, pendant ce moment-là, le temps avait été inversé... Comme si le fleuve avait coulé vers l'amont.
- Tony, la soixantaine, a pris sa retraite. Il a connu une existence assez terne, un mariage qui l'a été aussi. Autrefois il a beaucoup fréquenté Veronica, mais ils se sont éloignés l'un de l'autre. Apprenant un peu plus tard qu'elle sortait avec Adrian, le plus brillant de ses anciens condisciples de lycée et de fac, la colère et la déception lui ont fait écrire une lettre épouvantable aux deux amoureux. Peu après, il apprendra le suicide d'Adrian.
- Pourquoi Adrian s'est-il tué ? Quarante ans plus tard, le passé va ressurgir, des souvenirs soigneusement occultés remonter à la surface – Veronica dansant un soir pour Tony, un wee kend dérangeant chez ses parents à elle... Et puis, soudain, la lettre d'un notaire, un testament difficile à comprendre et finalement, la terrible vérité, qui bouleversera Tony comme chacun des lecteurs d'Une fille, qui danse.
- Julian Barnes vit à Londres. Auteur de quatorze romans ou recueils de nouvelles et de quatre essais, traduits en plus de trente langues, il a reçu en 2011 le prix David Cohen pour l'ensemble de son œuvre. Toujours en 2011, Une fille, qui danse a été couronné par le prestigieux Man Booker Prize.
Carte de visite
- Auteur : Julian Barnes.
- Traduction : Jean-Pierre Aoustin.
- Editeur Gallimard.
- Date de parution 05/05/2014.
- Collection Folio.
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