Sortie 09 Juin 2017
A propos de
1987, la France vibre au son de la scène post-punk alternative, quelques irréductibles préfèrent danser sur des rythmes noirs...
Marco Prince est DJ dans la boite de nuit parisienne la plus courue à l'époque, Le Palace. Il fait la connaissance d'un jeune comédien, élève de Patrice Chéreau, et guitariste à ses heures, Nicolas Baby. Puis c'est dans un casting publicitaire qu'il fait la connaissance de Yarol Poupaud. Aucun des deux ne seront retenus, mais ils décident de faire ensemble de la musique. Nicolas abandonne la guitare à Yarol et s'empare de la basse... Krishoo Monthieux les rejoint à la batterie. La saga de la Fédération Française de Funk peut démarrer.
Une cassette démo va vite faire parler d'eux et en décembre 90, le public les découvre aux Transmusicales de Rennes. Convoités, c'est le label Epic chez Sony qui dégaine le plus vite, les signe et les envoie chez Bill Laswell à Brooklyn pour trois mois d'enregistrement. Spike Lee et Don Letts réalisent leurs premiers clips.
Le grand gourou funk George Clinton s'entiche de ces frenchies, les adoube sur les marchés du Sacré Cœur dans une séquence aujourd'hui culte du clip New Funk Generation et les emmène en tournée avec son gang sur les routes européennes.
Leur premier disque « Blast Culture » s'écoule à plus de 80 0000 exemplaire et les met définitivement en orbite.
FFF fait partie ensuite de « l'aventure » Hopital Ephémère, lieu de fête et de création, temple parisien de la culture underground où ils disposent d'un studio, et continuent de forger leur réputation sur le terrain de jeu favori : la scène, où ils excellent.
Pour leur second album, FFF investit la campagne anglaise, au Ridge Farm Studio avec une production de Mark Wallis (U2, Talking Heads). C'est avec ce disque, « Free For Fever » qu'ils vont réellement trouver leur son : grooves lourds et saturés et paroles « concernées ».
Ils défendront cet album avec fougue dans les plus grands festivals européens, Glastonbury, Roskilde , les Eurockéennes etc...
Pour leur troisième opus, plus aguerris, ils restent à Paris et produisent eux-mêmes leur album de la maturité, intitulé FFF. La tournée mondiale qui s'ensuit les emmènera jusqu'en Amérique du Sud et en Asie, et leur vaudra la Victoire de la Musique du meilleur concert.
Le groupe est à son apogée : il participe à la bande originale du mythique film de Mathieu Kassovitz « La Haine », et sort son premier et unique album live à ce jour, « Vivants ».
En 2000, après un ultime album enregistré chez Salam Aleikum à Barbès, le groupe profite du changement de siècle pour faire un « break ».
Depuis FFF s'est fait discret. Une première reformation événementielle à l'occasion du festival Solidays de juillet 2007, une autre en 2013, au Bus Palladium, toujours pour la bonne cause, celle du Secours Populaire. L'occasion pour le groupe de se rendre compte que l'engouement du public est toujours bien présent.
La Fédération Française de Funk est bel et bien de retour !
Le groupe part en tournée à l'automne 2016 avec une date sold out au Bataclan à Paris. Les afficionados de la première heure sont aux anges, et une nouvelle génération de fans découvre un groupe à l'énergie scénique hors norme.
Le 9 juin prochain, FFF sera aussi de retour sur disque, avec « Monkee » leur premier single depuis 17 ans, résolument rock, en tout point fidèle à leur réputation de dynamiteurs sonores. Ils feront ensuite la tournée des festivals d'été, avec notamment les vieilles charrues, Garorock et le festival Afropunk à Paris.
... et de nombreuses surprises à venir en fin d'année et en 2018 !
