Caleluna

La groseille, dix façons de la préparer

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Les groseilles, en plus de la perfection de leur forme, ont une translucidité captivante qui s'allie à un éclatant vermillon. Égrainées, elles semblent des billes minuscules dans lesquelles se joue la lumière.

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Beaufort

Livre-Beaufort

Dans les vallées du Beaufortain, de la Maurienne et de la Tarentaise, en Savoie, le beaufort nous mène sur le chemin des alpages.

A propos de

Dans les vallées du Beaufortain, de la Maurienne et de la Tarentaise, en Savoie, le beaufort nous mène sur le chemin des alpages.

La collection un produit, un paysage s'adresse aux gastronomes et à tous ceux qui apprécient, sans nostalgie, des paysages agricoles de nos régions qui ont la chance d'évoluer grâce aux AOC.

Les produits AOC méritent d'être mieux connus pour être mieux appréciés : le plaisir de la dégustation vient aussi du sens que l'on donne à ce que l'on mange. La collection "Un produit, un paysage" nous fait découvrir que ces produits sont précieux pour notre patrimoine gastronomique mais aussi pour la richesse des paysages que nous parcourons. Des paysages que nous pouvons déguster en suivant quelques pistes.

Comprendre les enjeux actuels de la production d'un produit AOC en soulignant l'importance du rôle que les agriculteurs peuvent avoir dans l'entretien des paysages sont les objectifs d'une telle démarche. Les photos de Franck Bel viennent appuyer le propos en ne cherchant pas à véhiculer une image nostalgique des acteurs et territoires ruraux.

Chaque titre de la collection propose autour d'un produit un voyage dans le temps (histoire du produit, évolution des pratiques, crises et renaissances...) et dans l'espace sur un territoire bien précis.

Du soleil, des fleurs, pour les repas des vaches et toute l'attention de producteurs respectueux d'une tradition séculaire concourent à produire ce fromage au goût de noisette.

Le beaufort est une AOC depuis 1968

Carte de visite

Année de parution : 2004
Editeur : Les Editions de l'Epure

Le Cuisinier et l’art. Art du cuisinier et cuisine d'artiste (XVIIIe-XXIe siècles)

Portrait-Gastro-Le-Cuisinier-Et-L-Art

A propos de

« Sommes-nous ouvriers ? Oui. Sommes-nous considérés comme tels par la loi ? Non. Possédons-nous le talent des artistes dans toute l'acception du mot ? Oui. Nous accorde-t-on la considération due aux artistes ? Non. Alors nous ne sommes ni ouvriers ni artistes. Que sommes-nous ? » Julia Csergo et Frédérique Desbuissons ont rassemblé cuisiniers, artistes, critiques, sociologues, juristes, historiens et historiens de l'art, pour répondre à ces questions soulevées par le grand cuisinier Philéas Gilbert, dès le XIXe siècle. Elles ont articulé leurs réponses autour de trois axes fondamentaux : « Ce qui fait l'art de la cuisine », « Ce qui fait du cuisinier un artiste », « Ce que les artistes font de la cuisine ».

L'idée selon laquelle la cuisine est aussi un art trouve son origine au XVIIIe siècle, avec l'abolition de la hiérarchie des sens et la naissance d'une appréhension du goût comme une catégorie critique à part entière. Au XIXe siècle, nombre d'institutions furent créées, émanant autant des praticiens que des amateurs, suivant l'exemple des académies du XVIe siècle : elles ont érigé le jugement sur la cuisine au statut de jugement esthétique et critique. Ce sont, par exemple, les clubs de gastronomes, l'Almanach des Gourmands de Grimod de la Reynière ou ailleurs, en Allemagne, Carl Friedrich Rumohr, fameux historien et théoricien de l'art, qui tente de penser « l'esprit de la cuisine ».

Si le cuisinier peut créer au même titre que l'artiste, l'artiste peut, lui aussi, faire œuvre de cuisinier. Au XXe siècle, la cuisine futuriste est demeurée une expérience marquante. C'est le cas aussi des expérimentations d'un Spoerri. Aujourd'hui des performances sont réalisées autour du repas. Et si la Villa Médicis s'est ouverte aux arts culinaires, on voit également des cuisiniers être inscrits au programme des plus grandes manifestations de l'art contemporain : Ferran Adrià, exemple illustre s'il en fut, invité à la documenta 12, a fait une nouvelle fois trembler les limites entre les catégories.

L'ouvrage aborde également les questions du statut juridique de la création culinaire et explore aussi les modes de transmission, de vie et de travail des cuisiniers. Aujourd'hui, à l'heure où l'art culinaire et les cuisiniers font l'objet de multiples manifestations et événements médiatiques, à l'heure où, après la vogue du eat art, le design, les installations et les performances ont investi le culinaire, la réflexion devait se poursuivre et les dix-neuf contributions réunies dans cet ouvrage se proposent d'ouvrir le champ des études sur la cuisine.

Carte de visite

INHA / Éditions Menu Fretin

D'Yeu que c'est bon

Livre-D-Yeux-Que-C-Est-bon

D'Yeu que c'est bon. Le tour de l'île d'Yeu en 45 histoires et 45 recettes. Entre contemplation amusée et joie de vivre, conviez-l'île d'Yeu à votre table !

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L'ortie, dix façons de la préparer

Livre-L-Ortie-Epure

A propos de

« ... Cela serait pourtant bon si l'on savait s'en servir. Quand l'ortie est jeune, la feuille est un légume excellent; quand elle vieillit, elle a des filaments et des fibres comme le chanvre et le lin. La toile d'ortie vaut la toile de chanvre. Hachée, l'ortie est bonne pour la volaille ; broyée, elle est bonne pour les bêtes à cornes. La graine de l'ortie mêlée au fourrage donne du luisant au poil des animaux ; la racine mêlée au sel produit une belle couleur jaune. C'est du reste un excellent foin qu'on peut faucher deux fois. Et que faut-il à l'ortie? Peu de terre, nul soin, nulle culture. Seulement la graine tombe à mesure qu'elle mûrit, et est difficile à récolter. Voilà tout. Avec quelque peine qu'on prendrait, l'ortie serait utile; on la néglige, elle devient nuisible... » Victor Hugo, Les Misérables.

Carte de visite

Année de parution : 2013
Editeur : Les Editions de l'Epure