Jean Noël Marchandiau a écrit le livre du Bandol, un ouvrage de référence qui met l'homme au centre de toute démarche. L'auteur s'attache à décrire la vie dans les campagnes, son évolution à travers les âges, les différentes façons données aux cultures. L'outillage,reflet de l'intelligence humaine, tient une place importante, de même que l'étude des mentalités.
A partir d'une dégustation, l'auteur s'interroge : comment parvient-on à un produit aussi noble?
Il explique la géologie des lieux, raconte le lent cheminement historique, de l'Antiquité jusqu'à la fin du XX° siècle, avec la crise inouïe du phylloxéra, puis la replantation, les efforts pour la création du Bandol, l'épanouissement de l'appellation, un mélange remarquable de traditions et d'avant-garde.
Au total, un tableau précis mais toujours vivant grâce aux témoignages, aux anecdotes, à la vie quotidienne des hommes et des femmes dont l'auteur décrit le labeur, les peines et les joies.
Jean Noël Marchandiau tire de sa palette le vert argent des oliviers, le bleu du ciel, l'or des blés, les tons changeants de la vigne et de l'immortelle pour peindre une véritable civilisation du Bandol.

Mais encore

Cuisinons avec les huiles essentielles

Après l'aromathérapie et la cosmétique, les huiles essentielles s'invitent dans la cuisine, alliant merveilleusement qualités gustatives et vertus médicinales.
Rafraîchissantes, fleuries, herbacées ou épicées, avec une palette des 21 huiles vraiment essentielles et 5 eaux florales, Marie Borrel crée 85 recettes inventives. Ainsi, grâce à une goutte d'essence de menthe, une banale salade de pêches devient un dessert raffiné, stimulant et drainant !
De plus, les huiles essentielles participent directement à la bonne digestion des aliments auxquels elles associent leurs vertus : orange douce ou lavande pour relaxer ; cardamome ou gingembre pour tonifier ; citron ou romarin pour décongestionner le foie ; citronnelle ou pamplemousse aux vertus diurétiques... Une fois qu'on y a goûté, on ne peut plus s'en passer !

Marie Borrel, journaliste et auteure, a dirigé la rubrique santé du magazine Psychologies, puis a été rédactrice en chef de Médecine douce. Elle se consacre depuis une quinzaine d'années à l'édition et a publié de nombreux livres de cuisine, santé et bien-être. Elle a coécrit Y'a quoi dans mon frigo, paru aux éditions de La Martinière

Les baguettes ont été jugées à l'aveugle selon cinq critères notés sur quatre points : aspect, cuisson, mie-alvéolage, odeur et goût.

Aux Délices Du Palais est une histoire de famille. En 1998, le père d'Anthony Texeira remportait le prix de la Baguette d'or. Seize ans après, son fils, âgé de 24 ans, lui succède.
En 2010, 2011 et 2012, les baguettes sacrées se trouvaient dans le XVIIIe: Le Grenier à Pain (38, rue des Abbesses), Au Levain d'Antan (6, rue des Abbesses) et, dernier en date, Mauvieux (159, rue Ordener). Avant ça, Le Grenier de Félix ( XVe), Au Duc de la Chapelle (XVIIIe) et Arnaud Delmontel (XVIIIe) avaient remporté ce fameux titre. Le concours est ouvert à tous les artisans de la capitale.

Portrait-Gastronomie-L-Amour-Du-Vin

Le patron d'un restaurant belge crédité d'une étoile par le Michelin et d'une cote de 15/20 par son concurrent Gault & Millau a demandé aux deux célèbres guides de ne plus figurer dans leurs prochaines éditions afin de rester « libre dans sa cuisine », a rapporté jeudi la presse belge. « A cause de mon étoile, tout le monde s'attend à une cuisine spectaculaire. Mais je ne veux pas me sentir obligé de répondre » à cette demande, a expliqué au quotidien Het Laatste Nieuws, le chef Fredrick Dhooghe, qui dirige le restaurant 't Huis van Lede, situé dans le village flamand de Wannegem-Lede (ouest).
Michelin souligne pourtant que « la cuisine va à l'essentiel et évite ainsi toute fioriture » dans cet établissement situé à mi-chemin entre Gand et Lille, distingué d'un « macaron » depuis huit ans. L'appréciation du « guide rouge » ne pose par réellement de problèmes au restaurateur, qui s'en dit même « fier ». Il critique plutôt l'attitude des « touristes gastronomiques » qui suivent les recommandations des guides « sans toujours les comprendre ».

« Prenez par exemple les croquettes aux crevettes », une spécialité de la cuisine belge, explique Fredrick Dhooghe. « Ils s'attendent à ce qu'un chef étoilé en fasse sa propre interprétation. Alors que moi, je souhaite simplement faire une excellente croquette aux crevettes », poursuit celui qui a fait notamment ses classes au « Comme Chez Soi » et au « Hof van Cleve », deux des tables les plus réputées du royaume.
« Je suis un chef classique. Je veux me sentir moi-même dans ma cuisine et pouvoir servir un poulet parfaitement rôti », ajoute Fredrick Dhooghe, qui avoue avoir réfléchi quatre ans avant de demander « par lettres recommandées » de ne plus figurer au Michelin et au Gault & Millau." 20 Minutes.fr